“Queendom Maybe Rise” reviewed by Revue & Corrigée

Queendom Maybe Rise
Deux pièces de natures différentes composent cet album: d’abord Maybe rise qui déploie das nos oreilles un vaste paysage où les sons électroniques (drones, interférences, souffles et sifflements qui semblent sortir de terre comme des fumerolles) se mêlent à toute une faune luxuriante et fantastique, striculations d’insectes et chants d’oiseaux insolites. Marc Behrens a utilisé des sons captés en Australie, das les forêts tropicales au Nord de l’état du Queensland. On a de temps en temps l’impression de circuler à toute vitesse dans cet environment immense et quasiment de glisser dans un tunnel. à d’autres moments il y a une sensation d’immobilité où l’on perçoit tout autour les frémissements, les remuements du paysage. Une oeuvre comme La grande vallée de Lionel Marchetti pourrait être évoquée, mais l’univers de Maybe rise est beaucoup plus oppressant et Marc Behrens fait fi de toute narration, de toute idée de cheminement. Plusieurs bouleversements se produisent par contre tout au long de la composition qui dure plus de 40 minutes. L’activité humaine surgit brutalement dans la second partie. On se trouve alors dans un espace équivoque, désolé: terrain vague à la lisière de la forêt.

Queendom, la composition qui suit, a été entièrement réalisée avec des sons générés à partir de la voix de Yöko Higashi (HamaYòko). Enregistrée et produite pour l’inauguration d’un consulat des royaumes d’Elgaland-Vargaland (créés par les artistes Leif Elggren et Carl Michael von Hausswolff), cette pièce est beaucopu plus courte mais également très impressionante. Pour la petite anecdote, aux royaumes d’Algaland-Vargaland Marc Behrens est responsable to Ministère d’On Ne Sait Quoi (Ministry Of Not Knowing What To Be a Ministry Of)… mais revenons à Queendom. Le compositeur à demandé à Yòko Higashi de chanter un hymne fictif en introduisant dans son interprétation beaucoup de respirations. Ce qui’l a créé à aprtir de cet enregistrement n’a plus rien d’un hymne mais semble, comme il dit lui-même, convoquer des forces surnaturelles. La circulation et la mise en tension de toutes ces sonorités tirées d’une seule et même voix sont fascinantes.

Yann Leblanc