Une façon peut-être de s’éloigner du field recording pur… Simon Whetham joue ici contre nature : cinq fois, à partir de sons attrapés en compagnie d’Agder Kunstsenter en Norvège entre octobre et novembre 2013.
La branche sur laquelle il se pose n’est donc plus réaliste : pas concrète non plus, puisque l’électronique la travaille. Souffles endurants, rumeurs électriques, signaux alternatifs, plaintes animales ou céramiques, trembleurs de toutes sortes : dans le matériau qu’il trouve et transforme, Whetham trouve toujours de quoi composer – et même, étonner (dernières minutes d’Against Nature [3]). Avec un naturel, justement, confondant. Guillaume Belhomme
via Le Son du Grisli