On ne vous présentera plus le label Crónica, tant d’artistes défendus en ces lieux y trouvent un accueil confortable (Marc Behrens, @c, Ran Slavin, n’en jetez plus). Compilation / réinterprétation du fameux EP ‘THE END OF VINYL’ de Pure, sorti en 1999 chez Mego, le disque éponyme en propose deux relectures, d’une diversité d’autant plus appréciable que la qualité nous y donne rendez-vous. Telle une montagne russe qui jouerait avec les étiquettes, l’épopée jubile à coups d’électro-pop technoïde (Christoph de Babalon), tandis que Goner balance une vision humanoïde fichtrement bien troussée. A la fois hommages et compléments d’enquête, les huit autres tracks valent autant le voyage, entre dessèchement numérisé à la Raster-Noton (JSX), sifflements et bourdonnements (Pita) et évasion de Z’Ev chez Chris Watson (rashad becker).
Fabrice Vanoverberg