I’ll leave the conceptual explanation of this double CD to its cover notes; suffice for me to say, this is mostly obscure concrete/electronic/pulse music presented by Portuguese artists with some “famous” guest, like Pure and Stephan Mathieu, whose highly personal sound is almost instantly recognizable in a group of pieces tending to suburban hollowness and experimental practices. No easy task getting the goodies at first listen – better still, I suggest listening to “On paper” through headphones to catch all the subtleties and the different interesting artistic personalities, of which there’s certainly no shortage here. While Longina’s “On voice”, with its incessant beat, is maybe the most capturing track, I’d say I choose my “preferred ones” in the pair of @c and b.Z_ToneR, whose use of space and sense of “waiting-for-an-accident-to-happen” gives something to fix with our own ears.
“A Compressed History of Everything Ever Recorded, Vol. 1†reviewed by Bad Alchemy
Wier wollte nicht schon immer mal A Compressed History of Everything Ever Recorded hören? Autodigest beginnt diesen geheimen Wunsch einer historizistischen Zeit wie dieser erfüllen mit Vol. 1. Der Klang der Welt auf einer kleinen Plastikscheibe, demnächst auch in Pillenform. Written and composed by jedem und keinem erkligt nahe am weißen Rauschen das klangmolekulare Chaos im entropischen Finalstadium. And der Oberflãche. Der selbst anonym bleibende Chronist bezieht sich jedoch konzeptionell gleichzeitig aud David harveys Beggriff ‘time-space compression’ und Baudrillards Theorie des Hyperkonformismus, die einde Kritik an der neuen Orthodoxie des Rebellischen impliziert. Norbert Bolz har daran angeknüpft mit seinen Attacken gegen den ‘Konformismus des Andersseins’. Autodigest strebt nun mit seiner Enzyklopädie des Rauschens offenbar einen Schwebezustand an zwischen ‘weißem’ Geräuschschnee, in dem sich die Lautschrifft des Existierenden zu einem molaren allklumpen ballt, und einem Schwarzen Loch, in dem sie im Nichts zu verschwinden droht. Zwischen den antagonalen alpha- & Omega-Polen scheint autodigest durch Kompression und Expansion der Klangpartikel nach der äquilibristichen Zone zu suchen, die sich der Attraktion des Noch-Nocht und Nicht-Mehr entzieht. Das akustische Äquivalent dieser ‘grauen’ Zone wird hörbar als unregelmäßig ‘atmender’ Harsch Noise, in dem, abwechselnd gestaucht oder gedehnt, der summarische post-digitale ‘Hertz’-Schlag ertõnt aus Stapeln von Schallfolien, die den rasenden Stillstand als Resultat eines gleichzeitigen Fast Forward- un Rewind-Befehls vorführen.
“A Compressed History of Everything Ever Recorded, Vol. 1†reviewed by Touching Extremes
Just a flick of the switch and you’re right into an absurdly efficient sonic end of the world or, even better, the audio equivalent of the Big Bang. As the title suggests, this is music dealing with compression; nevertheless, among the incredible accelerations and enormous expansions heard in this “History”, you can reasonably think about hidden space caves and obscure galaxies without sounding like a Star Trek (or Tangerine Dream, for that matter) aficionado, as breathtaking suspensions and harsh awakenings run together like there’s no tomorrow throughout the CD. Impossible to catch, never giving an inch of confidence to even the most courageous listeners, this artifact avoids “dark ambient” and “post-techno” stereotypes in favour of a no-genre fast recollection, similar to life frames running in the eyes of a man in extreme life danger: if he manages to save himself, surely he will remember those moments for a long time. Yeah, I’m waiting for the second volume!
Massimo Ricci
“Product 01†reviewed by Jade
Cronica continue son lent et passionnant travail d’archivage, compilant / redéployant / réorientant sans relâche ses multiples projets sonores, s’attachant autant que faire ce peu, à parcourir, à détailler la multiplicité des approches émergeantes dans les sphères oubliées des musiques non-conventionnelles, qu’elles soient d’ordre expérimentales, électroacoustiques, ou non directives. 2 nouvelles productions, respectivement étiquetées Cronica 007-2003 et Cronica 007-2003 viennent clore l’année en beauté et éclairent 2 approches singulières.
SUMUGAN SIVANESAW et DURAN VAZQUEZ, pour leur part, n’ont visiblement pas envie de transiger avec la musique. L’idée de regrouper 2 artistes en un album (3 si l’on considère les travaux graphiques de pochettes assumés par Maia Gusberti ) offre ceci d’excitant à l’auditeur, qu’il oblige celui ci à la confrontation, à l’analyse croisée de deux univers, aussi proches et nuancés puisse t’il être. Une réflexion sur le mode de l’échange, du comparatif. Le croisement improbable d’un Australien, Sivanesan parti du rock pour s’amarrer quelques années plus tard à l’expérimentation électronique sans négliger le support visuel au détour d’installation vidéo.
En ligne de mire, cette nécessité de créer des formes expérimentales libres de tout conditionnement, de toutes fixations, assujetties à un quelconque format narratif. Les travaux de l’Australien semblent obsédés par la notion d’Espace, de spatialité, et des moyens mises en |uvre pour les ausculter, les observer et à fortiori en comprendre la dimension. Sa contribution au final se situe quelque part entre une forme atténuée de bruit blanc, quelques chose comme du bruit gris, de l’easy listening de feed back, de l’expérimentale lo-fi Duran Vazquez est un autodidacte de la pire espèce, de celle qui assume ses lacunes et s’en sert pour faire prospérer de nouveaux axes originaux (autant que faire se peut) à la musique ; Son travail est l’expression d’un détachement voulu, souhaité de toutes conventions sociales, de toutes normes ou balises du langage musical. Une tâche d’oubli sur soi, sur sa culture musicale partiellement réussie puisque son travail reste référencé, sorte de mouvements continus, d’ondulation mélodique entre Ambiant et Techno minimaliste.
“On Paper†reviewed by Y
O suicÃdio esclarecido de Sócrates, encarado como prova da imortalidade da alma, faz sentido em termos ontológicos. Acontece que, quando calha a nós, como diria Woody Allen, faz sentido, sim, mas “no papel”. Esta discrepância entre a Fé e a desconfiança da razão encontra eco no trabalho de “colagem/descolagem” empreendida por artÃstas sónicos portugueses como Vitor Joaquim, @c, Paulo Raposo, Longina e Pedro Tudela, a partir de um tema deste último, “Rasgão.aif”, e do papel, simultaneamente superfÃcie rasa e suporte de informação. “Aceitar que se trata de uma matéria que acumula informação por camadas e conjugações” como ponto de partida, determina as múltiplas manipulações/funções de “On Paper” em que o som do papel (rasgado, dobrado, batido à máquina…) é processado electronicamente. Ao contrário da máxima de Allen, porém, resulta desta operação não a dúvida ou o medo, mas uma paleta diversificada de músicas inseridas no “industrial”, na música concreta, no ambientalismo digital sujo ou em abstracções órfãs de paternidade estética. Soa incómodo, no papel. Aos ouvidos, felizmente, ainda mais. 8/10
Fernando Magalhães
“Product 01†reviewed by Funprox
Product is a split CD, in the good old ‘vinyl’ tradition, between Sumugan Sivanesan (from Australia) and Durán Vázquez (from Portugal). The first 8 tracks are by Sivanesan, and the other 7 by Vazquez. There are also two data tracks and an empty track to separate the two artists.
Both artists create experimental music with a lot of influence from electro-acoustic music as well as from noise/soundcape music. Sivenesan’s work is noisy, and sounds like he is (ab)using his guitar amplifier with static. Vazquez’s work is more quiet and introvert, although sometimes a bit of noise surfaces. Both seem to involve a lot of guitar, although the actual (traditional) guitarsound remains obscured. Both artists also seem to favour the low end of the perceptional spectrum, because everything is filled with bass.
All in all an interesting ‘split’ release.
TD
“A Compressed History of Everything Ever Recorded, Vol. 1†reviewed by Etherreal
Qui se cache derrière Autodigest, on ne le saura probablement jamais.
On ne sait d’ailleurs pas s’il s’agit du pseudo d’un artiste, d’un groupe, ou plus simplement d’un projet, même si cette dernière hypothèse nous sembleêtre la plus probable. Mais cela fait partie du concept : les notes du livret expliquent qu’Autodigest n’a pas de date de création, ni de référence géographique. On s’aventurera juste à situer ce projet au Portugal puisque c’est sur le label Cronica que sort cette mystérieuse galette.
On vous le dit tout de suite, le titre de cet album, apparemment le premier d’une série, est à prendre au sens propre. En effet ces morceaux ont été composés en traitant des sons enregistrés, en compressant le temps pour réduire par exemple un tube pop à une fraction de seconde qui n’est alors plus qu’un bruit qui ne nous évoque rien. Le meilleur exemple est le dernier morceau au titre parfaitement explicite : 60 hours in 1 second, interprété live à Stockholm en mai 2002.
Heureusement, l’idée de départ ne sert généralement qu’à créer des sonorités inhabituelles qui sont ensuite utilisées dans un véritable travail de composition. Sur Compression 1 par exemple, chaque bruit, très bref, est soumis à une reverb qui prolonge le son par un long souffle qui nous rapproche plus de l’ambient que de la noise music. Compression 4 utilise le même procédé, sans la reverb, plongeant l’auditeur dans un silence inquiétant entre chaque séquence bruitiste d’une fraction de seconde. Le genre de travail que l’on avait déjà rencontré avec Koji Asano qui en faisait un album complet.
En réalité, on n’est pas vraiment en terrain inconnu. Chuintement, fourmillement de bleeps aigus, magma granuleux, bruits de machines, micro samples électroniques nous rappellent parfois des artistes signés chez Mego.
On est alors surpris quand on entend une séquence parlée, même si celle-ci est noyée dans un souffle comme s’il s’agissait d’un pilote de chasse, quand des notes nous font penser à un orchestre en train se s’accorder, ou quand une mélodie tire-larme, noyée dans les parasites à la manière de Fennesz, se fera entendre.
On se demandera ce qu’il se passe quand un morceau nous semble trop calme, se prolongeant pendant près d’un quart d’heure, jusqu’à ce que l’on ait l’impression que des sons ont été étirés. En fait tout est normal, il s’agit de la piste 8 intitulée Expansion, sur laquelle le traitement inverse auraété effectué, créant ainsi une pièce ambient. On regrettera juste les derniers titres aux compositions moins fouillées, alignant les sonorités micro-électroniques sans véritable construction. A réserver peut-être aux amateurs de musiques bruitistes.
Cet album est toutefois une belle réussite: un travail intéressant qui mêle expérimentation et plaisir d’écoute. Le genre d’album qui, s’il pouvait être décompressé, devrait être envoyé dans l’espace en espérant qu’une intelligence extra-terrestre prenne connaissance de l’histoire de la musique terrienne.
Fabrice Allard
“On Paper†reviewed by Gonzo Circus
Papier is een informatiedrager en een opgerold pakket verregende posters is kunst! Op deze dubbele verzamel cd buigt de Portugese elektronische ondergrond zich over het papierwerk. Relatief bekende namen als Vitor Joaquim em [des]integração halen papiergeluiden uit hun software (en omgekeerd). Pulserende tonen worden versneden met diepe bassen, computergesis en papierstroken die worden verfrommeld of verscheurd. Stefan Mathieu valt op met een ode aan mensen die met behulp van een vloeipapiertje een kam kunnen omtoveren tot een mondharmonica. De finale van Return is een multimediatrack waarin vier (papier)stroken met natuurbeelden over elkaar schuiven tegen een achtergrond van versterkt papiergeffrommel. Wie in de vorige eeuw vond dat de primitieve papiermanipulaties van The Haters naar meer smaakten weet wat hem te does staat.
“On Paper†reviewed by Rif Raf
Digitale bits en bytes voor de avantgarde-freaks. “On Paper” focust op het fenomen collage-décollage en pakt uit met verstilde elektronica, ruwe klankschetsen vol digitale storingen of simpelweg hoogtechnologische elektronicabeats. Qua collage kan zulks tellen.
“Product 01†reviewed by A Puta da Subjectividade
Há discos que podem até valer por si só, ou seja, apenas como matéria audÃvel com os consequentes remates opinativos; mas há muitos outros que tomam dimensões diferentes se houver uma pré-contextualização. O que seria dos “4.33” aparentemente silenciosos de Cage se não soubéssemos antecipadamente que o silêncio não existe no sentido de total ausência de som? O que seria do minimal e repetitivo I Am Sitting in a Room de Alvin Lucier se não tivesse por trás de si o conceito de que, as diferentes estruturas fÃsicas ou a ausência delas, providenciariam reais nuances nos padrões sonoros? O conceito parece querer sobrepor-se à forma.
Estes dois trabalhos editados pela portuguesa Crónica afiguram-se como dois exemplos que ganham no ouvido se conhecermos melhor as metas que pretendem atingir antes da sua audição.
O outro disco aqui em causa abre um novo capÃtulo nas séries de aparência asséptica da editora portuense: a série Product. O objectivo transformado em objecto, trata de confrontar ou congregar dois projectos no mesmo disco. Um deles provém da Austrália e tem o enviesado nome de Sumugan Sivanesan; o outro é Durán Vásquez, um dos muitos auto-didactas para quem a revolução laptop e adjacentes softwares de criação e tratamento sonoro, veio veicular ideias outrora presas a uma prévia formação musical, o infalÃvel método tentativa/erro dos empÃricos.
Sivanesan centra os seus temas num patamar cientÃfico, onde esmiúça ao telescópio amostras sonoras contaminadas por toda a espécie de vÃrus, quer na sua variante mais comichosa ou quando assume formas mais concretas; temos então pequenos pedaços de electrónica ambiental onde o som é corrosivo e as más frequências se olham no umbigo durante alguns minutos, ou então, música concreta que tanto pode ser o ruÃdo mouco da urbe e seus transeuntes como o som das máquinas que os servem. Spare Your Speakers, porque não?
Durán Vasquez alinha pela mesma matriz, mas com resultados mais estimulantes. Com o mesmo sentido realista e o mesmo som denso, mas com os microfones mais abertos, Vasquez capta também a carga melódica que deambula pelos lugares e que tinha ficado arredada nas peças do seu companheiro de split. Em ambos, o ritmo quase não marca presença; ou se encontra embaciado pelas outras camadas sonoras ou é parido a ferros como em “War Simplicity”.
O disco é mais marcado pela fusão do que pela confrontação, tanto um como o outro procuram através da experimentação sonora de cariz essencialmente ambiental, transformar, criar ou evocar eventos e realidades que à partida não se dispõem de imediato perante a nossa “visão” auditiva.
Pedro Torres