“Queendom Maybe Rise” reviewed by Liability Webzine

Queendom Maybe Rise
Ce n’est pas la première fois que l’on croise le chemin de Marc Behrens (Further Consequences of Reinterpretation, Compilation Work 1996-2005, Plastic/Metal) mais, franchement, on aimerait que cela se fasse plus souvent. On a toujours été un fervent défenseur de l’allemand et ce Queendom Maybe Rise ne doit aucunement nous faire changer d’avis. Cette énième production de Marc Behrens n’est peut-être pas sa meilleure mais elle met en exergue toute sa capacité à pouvoir se renouveler et prendre les voies qu’il n’a pas encore exploré. En ce sens vous n’entendrez jamais deux fois le même disque chez Marc Behrens et c’est ce qui le rend plus attractif que les autres. Composé de deux pièces inégales par leurs durées (Maybe Rise fait 41 minutes alors que Queendom n’en fait seulement que 8). Mais peu importe la durée de ces deux compositions qui sont très différentes de par leur nature. Il est d’ailleurs assez intéressant de noter que Marc Behrens n’est pas vraiment porté sur une quelconque homogénéité sur ce disque. Il faudra donc les prendre comme ils sont, pour ce qu’ils sont et pas autrement.

Maybe Rise tout d’abord. Ce long morceau donc, pour qui se donne la peine d’aller jusqu’au bout, est pour le moins fascinant. Maybe Rise doit sa richesse et sa variété du fait de field recordings glanés en Australie et plus précisément dans les forêts tropicales de l’Etat du Nord Queensland. Cependant, le field recordings n’est pas suffisant pour Marc Behrens et il se doit d’être accompagné de traitements électroniques divers tels les drones, les sonorités rêches et abruptes autant que les nappes les plus brumeuses. En fait, ici, Marc Behrens fait se rencontrer naturalisme sonore et expositions noise et mécaniques ce qui fait que nous ne sommes pas dans une exploration ambiant qui se voudrait apaisante et pour le moins des plus classiques. Dans ce no man’s land où l’activité organique se réduit à l’environnement existant, Marc Behrens se refuse à rentrer dans une logique linéaire. Sans cesse les variations sonores viennent comme une série de signaux interférant avec l’harmonie de la nature désertique du bush australien.

Pour Queendom on passe dans un autre concept. Ici, Marc Behrens s’emploie à utiliser la voix de Yöko Higashi à qui il a demandé de chanter une sorte d’hymne de sa propre création tout en y incluant le plus souvent possible des respirations. A partir de ce matériau est né Queendom qui a bien été retraité électroniquement et qui fonce tête baissé dans l’abstraction la plus totale. Là encore Marc Behrens montre un goût très prononcé pour les distorsions et les explorations caverneuses. Quoi qu’il en soit, l’allemand montre une fois de plus toute son emprise sur le monde vivant et sa capacité à le transformer. Du grand art.

Fabien

via Liability Webzine

Celebrating 10 years of Crónica in Lisbon

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Crónica is celebrating 10 years of continuous activity with a series of performances. The first of these will happen in Lisbon, at the Trem Azul store, next Thursday September 12. Marc Behrens and @c will perform twin sets, followed by a DJ set by Crónica’s founder Palo Vinhas.
More information.

UPDATED: Unfortunately this event was postponed to a new date to announce soon. Stay tuned for new updates!

“No End of Vinyl” reviewed by De:Bug

No End of Vinyl
“Des Ende des Vinyls” winkte 1999 am Horizont, als Pure seinen Kommentar dazu in der Form zweier intensiver Drones aud fer Grundlage von Auslaufrillen aud Mego herausbrachte, als 3”-CD. Nun, es kam anders. Das schmucke Format des Originals ist mausetot (begleitender Reissue: als Free Download bei Crónica); dessen großem Bruder, in del jetzt die Fortsetzung erscheint, ist das Lachen vergangen. Die Weggefährten und Freunde, die Pure zur Reinterpretation und mithin Bestandsaufnahme 2013 geladen hat, gehen an ihre so frei gestellte Aufgabe ganz unterschiedlich heran: Einbeziehung weiterer obsoleter Medien (@c), flüsternd-klagender Auslaufrillenchor (rashad becker), oder Kehraus in Presswerk (Cindytalk) — oder auch einfach ein nonchalant-knackiger Sequenztwist-Kopfnicker (herausragend: Goner) oder gar eine elektro-akustische Komposition, die sich Streicher, Harmonikas, Vokalisationen aller Art und was so auf dem Schreibtisch rumliegt in der elektronischen Pfanne brät, ohne sich an die Leine eines Rezepts binden zu lassen (Arturas Bumšteinas). Viele greifen die Klangwelt des Originals auf, mit Feedback und Delays, Brummen und Sirren, und lassen ihren Stücken Zeit, Stimmung und Wirkung zu entfalten. Die fällt insgesamt eher düster und kühl aus, was ein wenig aus der Zeit gefallen wirkt — von Thema nicht unbedingt erzwungen. Alle Zehn präsentieren ihren Sound jedoch lecker, und an Pitas angehibbelt strömenden Dronebeitrag werde ich mir im Winter die Pfoten wärmen. multipara

“Queendom Maybe Rise” reviewed by Revue & Corrigée

Queendom Maybe Rise
Deux pièces de natures différentes composent cet album: d’abord Maybe rise qui déploie das nos oreilles un vaste paysage où les sons électroniques (drones, interférences, souffles et sifflements qui semblent sortir de terre comme des fumerolles) se mêlent à toute une faune luxuriante et fantastique, striculations d’insectes et chants d’oiseaux insolites. Marc Behrens a utilisé des sons captés en Australie, das les forêts tropicales au Nord de l’état du Queensland. On a de temps en temps l’impression de circuler à toute vitesse dans cet environment immense et quasiment de glisser dans un tunnel. à d’autres moments il y a une sensation d’immobilité où l’on perçoit tout autour les frémissements, les remuements du paysage. Une oeuvre comme La grande vallée de Lionel Marchetti pourrait être évoquée, mais l’univers de Maybe rise est beaucoup plus oppressant et Marc Behrens fait fi de toute narration, de toute idée de cheminement. Plusieurs bouleversements se produisent par contre tout au long de la composition qui dure plus de 40 minutes. L’activité humaine surgit brutalement dans la second partie. On se trouve alors dans un espace équivoque, désolé: terrain vague à la lisière de la forêt.

Queendom, la composition qui suit, a été entièrement réalisée avec des sons générés à partir de la voix de Yöko Higashi (HamaYòko). Enregistrée et produite pour l’inauguration d’un consulat des royaumes d’Elgaland-Vargaland (créés par les artistes Leif Elggren et Carl Michael von Hausswolff), cette pièce est beaucopu plus courte mais également très impressionante. Pour la petite anecdote, aux royaumes d’Algaland-Vargaland Marc Behrens est responsable to Ministère d’On Ne Sait Quoi (Ministry Of Not Knowing What To Be a Ministry Of)… mais revenons à Queendom. Le compositeur à demandé à Yòko Higashi de chanter un hymne fictif en introduisant dans son interprétation beaucoup de respirations. Ce qui’l a créé à aprtir de cet enregistrement n’a plus rien d’un hymne mais semble, comme il dit lui-même, convoquer des forces surnaturelles. La circulation et la mise en tension de toutes ces sonorités tirées d’une seule et même voix sont fascinantes.

Yann Leblanc

Futurónica 95

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Episode 95 of Futurónica, a broadcast in Rádio Manobras (91.5 MHz in Porto, 18h30) and Rádio Zero (21h GMT, repeating on Tuesday at 01h) airs tomorrow, August 23rd.

The playlist of Futurónica 95 is:

  1. Asmus Tietchens, Teilmenge 36 (2005, ε-Menge, Line)
  2. Kontakt der Jünglinge, -1 (2002, -1, Die Stadt)
  3. Thomas Köner, Novaya Zemlya 1 (2012, Novaya Zemlya, Touch)
  4. Asmus Tietchens, Teilmenge 38 (2005, ε-Menge, Line)

You can follow Rádio Zero’s broadcasts at radiozero.pt/ouvir and Rádio Manobras at radiomanobras.pt.

“No End of Vinyl” reviewed by Monsieur Délire

No End of Vinyl
This fresh-out record features ten reinterpretations of Pure’s the.end.of.vinyl EP, one of the first records to establish the glitch sound of the label Mego. “Remixers” include Mego cofounder Pita, and also a@, Cindytalk, and Arturas Bumsteinas, among others. Of course, Pure was wrong back then, hence the revised title and these reinterpretations that provide wide-ranging “updates”. After all, the glitch era is behind us now.

via Monsieur Délire

“No End of Vinyl” reviewed by Black Audio

No End of Vinyl
Strangely ironic that this latest album by Pure is titled ‘No End of Vinyl’, yet is released on Compact Disc; however, I do love the embossed triple-folded slipcase that feels like the well-loved grooves of an actual record, which is a nice touch.

As the album states, this is a collection of collaborative works, where Pure has entertained input from various other artists such as Cindytalk, JSX and Goner, to name a few. Some 14 years after ‘The.End.Of.Vinyl.’ released by the mighty Mego label, Pure is paying homage to the label and its interpretation of what they felt the future held for us musically, with tracks that were to be conceived as a set of discs that would fix onto the wax itself.

Opening up with a resonating hum, bursts of sound steadily punch their way into prominence, folding into a wash of industrial machine crunches and noisy ambience. Christian De Babylon remixes ‘The End of Vinyl’ next, with an altogether more electronically charged, almost analogue chopped up programming feast of stuttered beats, guttural IDM and airy pads. Side by side the opposing forces of these first two tracks work well together and provide variation.

The thumping frenetic beat of JSX assists in providing a necessary tension, whilst Cindytalk follow with blistering, yet tempered noise; the former outshining the latter but once again giving the listener a more open installation to view aurally and epitomising what makes this album so listenable as a whole.

Broken up rave, torn apart Dark Ambient, staggered electronica and shattered noises blended in a pot of Industrial glue, ‘No End of Vinyl’ crosses genres whilst still remaining to paint a picture of sounds dripped in black tar. Admittedly there will be parts of this release that won’t sit well with some people, but those who have a wider appreciation of the Industrial umbrella with be thoroughly satiated as the throbbing soundtrack of the collective input of Current 909 and Pure fades into the distance.

9/10

via Black Audio