
Following many MP3 releases and a double CD on Cronica Electronica before, Gintas K from Lithuania now returns to Cronica with a strange album called ‘Lovely Banalities’. Not that we shouldn’t take this seriously, but ‘banalities’ may sound a bit odd. One windy summer Sunday afternoon, Gintas K went out to do field recordings in the city where he lives, Marijampole, which he then transformed into fourteen little sketch like sound pieces. Whatever those field recordings were is hard to say, but they are surely sketch like. Often employing a few sounds per track, set to ‘loop’, he creates a very light album – which is were the ‘banalities’ come in I guess. I wouldn’t say that Gintas K isn’t serious about what he does, I am pretty sure he is serious. But for this occasion he set out to do some nice microsound work which hasn’t have that ultimate serious approach, but nice tinkling cracks ‘n cuts and it’s a rather refined album. Nothing perhaps that we haven’t heard before, but not often in such light hearted way. (FdW)
New Crónicaster: “The Lone Drone†by The Beautiful Schizophonic

The Beautiful Schizophonic live at Casa da Música, Porto, on the 4th April 2009. Post-tropical ambiences at dusk, imaginary scenic drives through inner vistas and a special version of Aysha, a soundscape from the forthcoming album “Erotikonâ€. All beautifully captured live by Marc Behrens.
SONICA:POST, @c live in Ljubljana

SONICA is a sound space experiment, an attempt to transform a classical exhibition space into a field of events, performances, workshops and lectures. The main theme of the festival is POST- indicating an exploration of sonic future and artistic purification. Selected artworks have a common search for their own meaning, surpassing hyper media saturation whether thorugh sound or through image.
The presented authors are seeking concluded systems, new languages and forms through their experiments, processes and products. Each artist is engaged in devising his own universe and building new aesthetic relations with components of scientific approach. If purification is noise, what kind of the noise is it? How glittering can be the light and how many units does it take to produce a unity?
MoTA – Museum of Transitory Art is the first Artist in Residency program in Ljubljana. Starting with in May 2008 MoTA invites artists on a monthly basis. MoTA presents creators within broad range of art practices but focuses on intermedia, visual and sound art and new forms of artistic language (live-cinema, temporary installations…).
MoTA is a critically reflective paltform and it encourages active participation of young generations in production of artwork. One of MoTA’s main goals is to establish sustainable relations between home and foreign productions. On the long term, MoTA will develop a regular artist exchange network with partner institutions (MoTA Bangkok and MoTA Balkan Transition project), thus creating a continuous interaction between countries involved.
MoTA is a museum in Space and Time. MoTA exhibits in public space in the broadest meaning; it revives degraded areas of the city and temporarily takes over existing art institutions as well as engage in projects of its partner institutions.
The Beautiful Schizophonic & Yui Onodera release “Radiance†in Basses Frequences

The Beautiful Schizophonic and Yui Onodera have just released a full length CD in the Basses Frequences label, “Radianceâ€. Started during the development of The Beautiful Schizophonic’s upcoming release in Crónica, “Erotikon†(track 8 features Onodera), this collaboration now spawns a full CD.
“Ification†reviewed by Liability Webzine

Il n’est pas toujours facile de suivre un type comme Peter Votava. Complètement imprévisible on ne sait jamais trop à quoi s’attendre avec lui. Avec Ification, dont le jeu de mot avec Pure n’aura échappé à personne, on aura par conséquent affaire à un album aux multiples visages. Ce n’était nullement obligatoire de sa part mais Ification est en fait le reflet de la pluralité de ses expériences passées. Collaborant ici avec Christoph de Babalon, Martin Brandlmayr, Alexandra Von Bolz’n et Ancke Eckardt, Pure se veut plus expérimental que jamais. D’ailleurs c’est la première fois que Votava invite d’autres musiciens sur le projet Pure. Ce dernier exploite tous les sons qui lui vient sous la main. Ainsi il n’est guère étonnant de passer d’un Fire noise et agressif à un After The Bomb, qui du coup porte bien son nom, plus éthéré, nuancé, serein et parsemé de sonorités microscopiques. Je ne suis pas un adepte de la chronique détaillée, morceau par morceau mais ici cela s’avère nécessaire tant Pure a sélectionné des créations très différentes. Ainsi Approximation est un essai proche de la musique contemporaine, pas très éloigné de la musique sérielle mais avec une noirceur inquiétante et profonde. Blind Flight, quant à lui, c’est lui aussi une noire incarnation mais composée de nappes et de scories noises qui tentent de prendre le dessus. Sonomatopeia arrive ensuite avec son lot d’échanges sonores post-industriels et les expérimentations vocales d’Alexandra Von Bolz’n aka Alphacat dont on a déjà pu apprécier les performances avec Ilsa Gold, Z’ev et K.K.Null. End, long morceau évolutif et pesant, intègre différentes formes de distorsions jouées par la basse d’Ancke Eckardt et de percussions diverses. Enfin, Iron Sky est comme une sorte de synthèse des autres morceaux. Noise, industriel, mêlant percussions, nappes électroniques, vocalisations sourdes, ambiances bruitistes et lancinantes.
Même si la disparité est de mise sur Ification il n’en demeure pas moins que se disque se révèle assez passionnant. Peter Votava démontre une fois de plus toute sa capacité de réaction et de modeleur sonore. De même il a pris soin que les collaborations entreprises ici ne soient pas trop mises en avant. Elles font parties intégrantes du processus de création de Votava et ne tentent en aucune manière de s’élever au-dessus des constructions sonores de l’Autrichien. Album maitrisé et intense, Ification est sans doute l’album le plus riche proposé jusqu’ici par Pure. En tout cas l’aventure est enrichissante et amène tout un flux de sensations qui ne se rencontrent que dans les expériences qui ont su prendre de la hauteur. Fabien
New TU M’ release in Line, “Monochromes Vol.1â€

“Monochromes Vol.1†by TU M’ is now available in the Line label. The he accompanying video excerpts can be viewed at tu-m.com/monochromes.
The Beautiful Schizophonic’s “Erotikon†is in production

“Erotikonâ€, the wonderful new CD by The Beautiful Schizophonic is now in production and will be released in July. If you pre-order this CD until July 13 we will offer a second release of your choice with the order.
Track 3 from “Erotikon†is “Bambilányâ€:
Morten Riis at Farimani

Morten Riis’s “Digital Sound Drawings†and “music.television†are highlighted by Farimani. “Digital Sound Drawings†was released in Crónica’s unlimited series and is available for free download.
Gintas K releases “Frozen Time†at Moar (free download)
Now available as a free download!
“Berlin Backyards†reviewed by Liability Webzine

Les titres d’albums sont parfois très explicites. Celui-ci l’est complètement. Difficile de faire autrement, d’ailleurs, puisque tout ce qui compose Berlin Backyards est la signification même du titre du disque. En effet, Gilles Aubry, qui habite Berlin depuis 2002, qui est membre des groupes Monno et Swift Machine et dont les enregistrements en solo ont été publiés sur différents labels (Cronica, Creatives Sources, Schraum, Sound Implant) , s’est mis à enregistrer pendant toute une période les bruit engendrés par la ville. Mais pas n’importe quels bruits. Ceux que le Suisse a collecté proviennent d’arrières cours, bruits de la vie quotidienne, ceux qui sont perçus par un être en mouvement et qui les laisse filtrer à travers lui sans que rien ne puisse vraiment le perturber. Pour lui, ces arrières cours sont tout à fait particulières. En effet, selon ses dires « elles créent des espaces transitoires entre des territoires publics et privés, tout autant « maisons sans toit » que « rues fermées ». Lieu d’expression de différentes relations de voisinage dont la nature comporte souvent une dimension de surveillance réciproque au nom de la sécurité de la communauté(…) ». Il va sans dire que les sons n’ont pas été retranscris tels quels et que Gilles Aubry les a réorganisé pour leur donner une cohérence. Cependant, l’idée était tout de même de garder intact les ambiances rencontrées dans ces arrières cours et de ne pas dénaturer ce qu’il a pu percevoir en tant qu’individu témoin.
En soit, Gilles Aubry a enregistré la vie dans toute sa signification. En effet, l’activité humaine berlinoise n’a pas été le seul centre d’intérêt du Suisse. Ainsi il n’est pas rare d’entendre, au fil des huit pièces de l’album, des chants d’oiseaux, le souffle du vent ou des écoulements de pluie. Tout ce qui pouvait représenter au mieux l’identité d’un lieu. Berlin Backyards est un album en relief où les field recordings se superposent pour mettre en évidence toutes les nuances de l’activité urbaine de la cité. Cette dernière, en perpétuelle mutation, est comme un être vivant. Elle possède comme lui tout un mécanisme qui l’anime, qui fait partie intégrante d’elle et qui réagit et vibre en fonction de l’environnement dans lequel il se trouve. Berlin Backyards est sans doute un disque un peu apre mais il en va toujours de même avec qui utilisent ainsi des sons enrivonnementaux. Toute la difficulté pour l’artiste est de rendre le tout perceptible et compréhensible pour l’auditeur. Pour ce dernier la tache n’est pas plus facile puisqu’il s’agit pour lui d’être attentif et de déchiffrer les différents niveaux sonores utilisés et de les replacer dans le bon contexte. Le degré d’implication est alors important et plusieurs écoutes sont sans doute nécessaires mais étant donné le caractère particulier de ce disque et prenant en compte toute sa difficulté, si vous lâchez en route, personne ne vous en voudra. Fabien

