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Nicolas Bernier est né en 1977 à Ottawa, Canada et réside désormais à Montréal. La musique de Nicolas Bernier est à la fois entre » l’ancienne et la nouvelle « . Créées entre 2008 et 2010, les cinq pièces qui composent ce disque sont autant de visions transverses, de passerelles entre viole de gambe, violon et aménagements électroniques. Comme il aime la définir lui même « c’est la musique électronique fait à partir d’objets du passé: la machine à écrire, machines anciennes, diapasons, sonore memorys et instruments de musique. » Une musique gorgée de micro sons capturés dans le sables, d’infimes résonances qui nous viennent de la mer, des complaintes de mouettes et des images oscillant à la lueur d’une bougie. Sans difficulté, nous plongeons dans cet univers méditatif où les drones et les nappes grésillantes tentent une correspondance avec des estampes en contre-plans dessinés par des projections d’archives en noir et blanc. Doux mélange de crépitements désordonnés et d’ondulations aquatiques, parfois traversé de crashs numériques, ce disque est une belle confrontation de styles et d’époques qui place notre canadien à la pointe de la modernité, qui rappelle à la fois Labradford et le duo Fripp & Eno, ou plus récemment Christian Fennesz renouant avec le touché soyeux de Ryuichi Sakamoto. Ce qui laisse présager de nouvelles et fructueuses compositions. A noter également, la participation de Nicolas à la compilation Essmaa.

via Essmaa

Ausgangspunkt des Stücke dieses Albums ist der Klang von Stimmgabeln, deren sinusnahe Töne moderne Elektronik assoziieren und die doch gleichzeitig in der westlichen Musik tief verwurzelte, fast archaische Werkzeuge sind. Bernier hat zunächst Aufnahmen dieser Töne melodisch arrangiert, dann umspielen lassen von einem Duo aus Viola da Gamba und Violine, ihrerseits konzentriert auf lineare Schichtung, auf den Instrumentalklang selbst. So angenehm die zwischen alt und neu vermittelnde Musik ins Ohr geht, so schwer greifbar bleibt sie jedoch auch, denn Bernier fährt an Erweiterungen seines an sich strengen Konzepts allerhand auf, was sich an elektroakustischer Garnierung einfügt, schlichtes Kontaktmikroknistern und blechernes Klappern unbekannter Herkunft, auch virtuose Klangverschneidung, in der Streicher und Stimmgabeln zu Glocken und Synthesizern mutieren. Nie geht es jedoch entschlossen in eine Richtung, die einzelnen Fasern krümeln sich zunehmend in eine beredte und doch leere Melancholie hinein, die das Ohr ermüdet, und es ist ein bisschen schade um den Aufwand.

Créées entre 2008 et 2010, les 5 pièces qui composent strings.lines sont de Nicolas Bernier. Compositeur canadien, entouré de Pierre Yves Martel et Chris Bartos, livre 5 lignes ou 5 diagonales entre passé et présent ou entre viole de bambe/violon et électronique. Une musique instrumentale et minimale gorgée de micro-sons, d’infimes résonances… Une musique traditionnelle moderne nécessaire et douce.

via Polychromic