“Up, Down, Charm, Strange, Top, Bottom” reviewed by goûte mes disques

Up, Down, Charm, Strange, Top, Bottom
Alors que nous avions laissé Miguel Carvalhais et Pedro Tedula (aka @C) sur une belle collaboration en début d’année avec Vitor Joaquim sur le label Feld, les revoilà de retour au bercail pour un nouvel album qui s’annonce aussi sobre et mystérieux que sa pochette. En fait, @C est assez fidèle à lui-même. On reste dans une abstraction sonore totale où le click’n’cut est partout présent et qui se complaît dans un minimalisme inquiétant et des formes très urbaines. Pour autant les deux hommes ne sont pas des adeptes du tout électronique. Ils n’hésitent pas à faire intervenir, comme sur 61, des voix, des percussions, une guitare, un saxophone ou un violoncelle électrique. Ces interventions sont, comme il se doit, d’un ascétisme confondant venant mettre du relief sur des nappes froides et épaisses. Enregistré entre 2006 et 2008 aux quatre coins du globe, ce disque est largement axé sur l’accident sonore et une volonté de non-répétition des séquences. Nous avançons donc dans ce disque dans une stricte inconnue dont le point d’orgue est tenu par ce long 61 qui s’avère être des plus surprenants.

Quoi qu’il en soit, @C fonctionne comme n’importe quelle formation de musiques improvisées. Le modus operandi semble être identique et la volonté de repousser les frontières du monde connu est manifeste. Mais ici on rencontre tout de même le même type d’effort aperçu sur De-Tour, l’album enregistré avec Vitor Joaquim. @C suit donc la même logique, explore avec une conviction identique les possibilités permises par leurs instruments. Doit-on en penser pour autant que le duo se borne à faire à chaque fois le même disque ? Non, à partir du moment où chacune de leurs réalisations sera la représentation d’une cohérence artistique forte, il n’y aura pas à douter du travail des deux hommes. Ainsi sur Up, Down, Charm…, le caractère abstrait de chacune des plages est produit d’une manière qui ne laisse aucun doute sur leur profond engagement. Comme beaucoup de leurs collègues qui oeuvrent dans les sphères, Carvalhais et Tedula expérimentent en se souciant d’être au-delà du simple bidouillage. C’est sans doute ce qui fait la différence.

via goûte mes disques

“Praxis” reviewed by Bad Alchemy

Cem Güney
Es wäre einer Resonanz auf diese mikroelektronischen Klangorganisationen eines türkischen Laptoppers sicher dienlich, wenn ich feinsinniger wäre als ich es bin. “A Phonetics Theme” und “Behold Now Bhikkus, The Sounds of Nada Yoga” nutzen afrikanische Phoneme bzw. gleichzeitig extrem verkürzte Vokale und einen langgezogenes A als konkreten Stoff für die soundartistische Vermittlung von synästhetischer Wahrnehmung im Raum-Zeit-Kontinuum. Persönlich ansprechend finde ich die melodiösen, sonoren, sanft geschwungenen Drones von “Undulations (dedicated to Janek Schaefer)”. “Visceral (In A Figurative Sense)” durchmischt ähnlich angenehmes Wellness-Gedröhn mit metalloidperkussiven Interpunktionen und kleinen “Störungen”, “Factitious Phobia” mischt einen schleifenden Loop aus Clicks + Plops zeitweise mit einer türkischen Sängerin aus dem Radio in der Nachbarwohnung und mit Pianotrillern. Es folgen das feine Knarzen, Brummen und Zwitschern von “Adaptionismus”, in das Funkstimmen sich einmischen, und das fein durchgepiepste und durchflatterte Titelstück, das in einem knackenden Locked Groove aufläuft. Bleibt noch “Somewhere Between The Middle” als tickendes Etwas, aus dem uhrwerkartige Rhythmik und weitere Automatenaktivitäten in Gang kommen. Nada MacBrahma.

Sabisha Friedberg & Moritz Müllenbach live in Paris

Sabisha Firedberg and Moritz Müllenbach will be performing live in Paris, at the Centre Culturel Suisse — 38, rue de Francs-Bourgeois. Sabisha and Moritz have collaborated in the creation of an original sound piece inspired by the novel “Etidorpha”, an esoteric fable from the late 19th century.

“Praxis” reviewed by aufabwegen

Praxis cover
Es ist schon erstaunlich, woher ein knapp über 30-jähriger eine solche kompositorische Reife hernimmt. Praxis geht von etwas verschwurbelten Yoga-Fragestellungen aus und verfolgt die Suche nach der ultimativen Herkunft von Sound. Verschiedene Orte werden imaginär aufgesucht, als Möglichkeiten beleuchtet und dann doch zumeist wieder verworfen. Praxis sucht diese Orte auf mit knisternder Brillanz, mit knacksenden Digitalrülpsern und einer dem Jazz verwandten Experessivität. Tolles Album! (Zipo)

via aufabwegen