“Ification” reviewed by De-Bug

Ification
Sechseinhalb Jahre nach seiner letzten Solo-CD kommt etwas neues von Pure. Ification präsentiert sieben recht unterschiedliche Tracks, die wesentlich von der Beteiligung anderer Musiker leben. So arbeitet der Eröffnungstrack “Fire” mit einem Gitarrenriff von Digital Hardcores Christoph de Babalon, “Sonomatropoeia” fußt auf dem Gesang von Metal-Sängerin Alexandra von Bolzn (Kimusawea, Bolz’n), bei zwei Titeln trommelt Martin Brandlmayr (Radian, Trapist) und “End” befasst sich mit einem Bass-Sample von Anke Eckhardt. Die Originalsounds stehen mal klar und solo im Raum, “verschwinden” aber andererseits fast komplett in der digitalen Bearbeitung. Auch stilistisch variiert die Musik von Gitarrennoise über Ambient-Drone zu Neuer Musik. Durchgehend interessante CD.

“Ification” reviewed by Sonic Seducer

Ification
Wieder mit allerlei Gästen unterwegs ist Pure, und der Name war selten derartig Programm wie im Opener “Fire”, der gemeinsam mit Christoph de Babalon entstand. De Babalon ist nicht der einzige alte Bekannte, mit dem es ein Wiedersehen auf”Ification” gibt. Martin Brandlmayr (Radian, Trapist) setzt sich für zwei Nummern hinters Drumkit und Alexandra von Bolzn würzt zwei weitere Nummern mit gewohnt ruppiger Simmbandakrobatik. Eingebettet sind die Gastauftritte in einen gut einstündigen Trip zwischen Beklemmungsambient und vereinzelten Industrial- und Noiseüberresten. Keine Musik für schwachnervige Feingeister.

“Up, Down, Charm, Strange, Top, Bottom” reviewed by Liability

Up, Down, Charm, Strange, Top, Bottom
Alors que nous avions laissé Miguel Carvalhais et Pedro Tedula (aka @C) sur une belle collaboration en début d’année avec Vitor Joaquim sur le label Feld, les revoilà de retour au bercail pour un nouvel album qui s’annonce aussi sobre et mystérieux que sa pochette. En fait @C est assez fidèle à lui même. On reste dans une abstraction sonore totale où le click’n’cut est partout présent et qui se complait dans un minimalisme inquiétant et des formes très urbaines. Pour autant les deux hommes ne sont pas des adeptes du tout électronique. Ils n’hésitent pas à faire intervenir, comme sur 61, des voix, des percussions, une guitare, un saxophone ou un violoncelle électrique. Ces interventions sont, comme il se doit, d’un ascétisme confondant venant mettre du relief sur des nappes froides et épaisses. Enregistré entre 2006 et 2008 aux quatres coins du globe ce disque est largement axé sur l’accident sonore et une volonté de non répétition des séquences. Nous avançons donc dans ce disque dans une stricte inconnue dont le point d’orgue est tenu par ce long 61 qui s’avère être des plus surprenant.
Quoi qu’il en soit @C fonctionne comme n’importe quelle formation de musiques improvisées. Le modus operandi semble être identique et la volonté de repousser les frontières du monde connu est manifeste. Mais ici on rencontre tout de même le même type d’effort aperçu sur De-Tour, l’album enregistré avec Vitor Joaquim. @C suit donc la même logique, explore avec une conviction identique les possibilités permises par leurs instrument. Doit-on en penser pour autant que le duo se borne à faire à chaque fois le même disque ? Non, à partir du moment où chacune de leur réalisation seront les représentations d’une cohérence artistique forte, il n’y aura pas à douter du travail des deux hommes. Ainsi sur Up, Down, Charm…le caractère abstrait de chacune des plages est produit de manière qui ne laisse aucun doute sur leur profond engagement. Comme beaucoup de leurs collègues qui oeuvrent dans les sphères, Carvalhais et Tedula expérimentent en se souciant d’être au-delà du simple bidouillage. C’est sans doute ce qui fait la différence. Fabien

via Liability

“Praxis” reviewed by Paris Transatlantic

Praxis
Previously unknown to yours truly, Cem Güney tackles several aspects of computer music with the right amount of profundity, the fragmentary nature of Praxis revealing itself as a value rather than a defect. In the press release the Turkish composer tries to focus our attention on the meditative qualities of certain kinds of sound by relating these features to the teachings of Nada Yoga, which enhances humans’ awareness and response to predetermined acoustic phenomena – but this is neither a series of never ending “Om” nor something even remotely philosophica. Seriously enthralling moments exist, one of them being the evocative “Undulations” – appropriately dedicated to Janek Schaefer – which flows from damaged vinyl into a balance-altering decentralization of personal certainties. Güney is also eager to experiment with quick cut’n’paste (“A Phonetics Theme”), but what he does best is sowing the seed of his interest in a well demarcated range of frequencies and developing the whole investigation from there, the essential nucleus of the piece discernible from beginning to end. This is an album that discloses new meanings with each listen, definitely worth of attentive consideration. Loudspeaker listening is recommended for better interaction with the surrounding environment.–MR

via Paris Transatlantic