“Happiness Will Befall” reviewed by Aaren / Eesti Ekspress

Drone, ambient, saladuslik mulin jm.

Hõre, akromaatiline ambient. Midagi ei toimu.

Vähehaaval võtab kompositsioon end kokku ja suundub kuhugi, lugu (“Adrift”) tiheneb ja lõpeb sama kohatult, nagu oli alanudki. Edasi näitab English meile oma salapärasemat palet – tihedaid meloodilisi tolmuseid ülestikku laotud drone-puuriitasid (“Two Weeks…”). Siis ta jälle eksleb häirivalt kõrgeisse registreisse, kuigi stiil jääb samaks (“Within Confines…”). See lubab plaadilt oletada juba peaaegu heliribalikku loogikat ja vaheldusrikkust, mis ei valmista meid siiski ette sama loo ootamatuks lõpuks.

Kontsentreerituima kompositsiooniga on “I’ve Been Happy…” – aeglane ja usutav kolme-noodi-meloodia lõppematult kordumas, mille all üritavad end koguda ambient ja drone. See pala on oma suhtelises konkreetsuses ja lühiduses (7 min) mõistetav. “Parallel (Midgap)” on taas mingi drone’i (sedapuhku mittekuuldavalt vibreeriva bassi ja undamise) päralt, mida keskpaigas katkestab kummaline õelus – moonutatud ja kauged inimhääled ja mulinad. “Relocated (UTC)” eksitab meid meloodiliselt kaugete ja selgete kõlade vahele. 8

Erkki Luuk

“Happiness Will Befall” reviewed by Liability

Avoir entre les mains le disque d’un type qui aura fréquenté des gens comme David Toop, Oren Ambarchi, Scanner, Philip Samartzis ou encore Janek Schaefer pourrait être, à priori, considéré comme un immense honneur. Au pire on saura à peu près à quoi s’attendre. De plus, sachant que le disque sort chez Cronica le doute n’est plus permis. Oui, l’australien Lawrence English fait dans l’électronique minimale expérimentale et contemplative. Rien que de l’écrire on craint tout de suite que le disque puisse être totalement pompeux. L’homme, qui est aussi à ses heures perdues un écrivain et un artiste-média, aime voyager puisque cet album est le regroupement de morceaux qui ont été enregistrés (en plus de l’Australie) en Nouvelle-Zélande, Singapour, Inde du Sud. Si tous ces pays évoquent des températures élevées ou des ambiances moites, Happiness Will Befall en est tout l’inverse. Disque qui relaie une certaine apathie, il est d’une froideur extrême. Un état musical polaire peut faire penser à des compositions fragiles et cristallines. C’est souvent le cas mais l’Australien peut aussi se révéler très abrasif avec des instants bruitistes qui gagnent en ampleur. Sans doute essaye-t-il de ne pas plonger ce disque dans une forme trop monolithique.

Proche d’une musique concrète évolutive, la musique de Lawrence English est un peu comme l’embrun. Une pluie fine qui vient caresser votre visage avec délicatesse sans que vous éprouviez la moindre gêne. On évolue ainsi avec une certaine candeur et une souplesse certaine même si par moments Lawrence English prend des chemins un peu plus tortueux comme sur Within Confines Of Glass. Pour autant on est pas spécialement surpris par ce disque qui malgré sa beauté lente reste un peu convenu. Lawrence English ne prend ici de risques inconsidérés. Il modèle les sons à sa convenance mais sans vraiment chercher à étonner. En sondant les profondeurs il s’est exposé à un exercise sur lequel beaucoup se sont penchés. Il n’est pas facile d’innover en ce sens mais Lawrence English pourra au moins avoir la satisfaction de ne pas avoir échoué sur les effets qu’il voulait donner à ses compositions. C’est un moindre mal.

Fabien

“Essays on Radio” reviewed by Black

Auf eine stolze Bilanz von 19 Releases in zwei Jahren kann das portugiesische Label Cronica Electronica blicken. Grund genug, um dieses Jubiläum mit einer CD- sowie einer DVD- Compilation zu würdigen. Obwohl bei vielen der Cronica Releases auch die visuelle Seite (sei es durch Layout oder Videos auf dem Datentrack) eine wichtige Rolle spielt, wird auf “Essays On Radio” das rein akustische Medium Rundfunk in den Vordergrund gestellt. Genau zwei Minuten – so lang ist übrigens in etwa auch die Aufmerksamkeitsspanne einer Radiohörers während eines gesprochenen Beitrags – hat jeder der 39 Künstler zur Verfügung, um dieses Thema umzusetzen. Erstaunlicherweise arbeiten nur wenige Tracks mit der menschlichen Sprache, die doch im Radio so wichtig ist. Vor allem kurze Klangstudien aus digitalen Fragmenten sind zu hören, nur hier und da mal ein gesprochenes Wort – der größte Textbeitrag ist eine untermalte Rede George W. Bushs, doch das war auch schon mal innovativer. Neben den Künstlern, die schon auf dem Label heimisch sind, sind dann noch einige andere bekannte Namen der Experimentalelektronik- und Glitch-Szene zu finden, so unter anderem PURE, STEINBRÃœCHEL, PITA, FREIBAND oder PABLO RECHE. Vielleicht ja ein Ausblick in die Zukunft? Alles in allem eine recht schöne Compilation, wenn ich mir auch etwas mehr Zusammenhang mit dem gestellten Thema gewünscht hätte. Zur DVD kann ich leider nix sagen, die gibt’s nicht für Promos abgreifende Schreiberlinge.

CS

“King Glitch” reviewed by Liability

Le media-label Cronica ne finira sans doute jamais de nous étonner. Alors qu’il nous avait habitué à des disques difficiles d’accès, dont les plus extrêmes sont assurément ceux d’Autodigest, voilà qu’ils sortent un disque plus « grand public ». On aura décidément tout vu. Même si ce disque apparaît comme plus ouvert il s’adresse tout de même à un public averti qui saura apprécier les clins d’œils nombreux à une musique électro qui prend sa source à la fin des années 80 et au début des années 90. Le troisième album du duo Börgulfsson & Ohlsson surprend autant qu’il n’intrigue. Börgulfsson l’avait laissé sur la collaboration qu’il avait faite avec Pimmon et Helgi Thorsson pour le même label Cronica (Still Important Somekind Not Normally Seen (Always Not Unfinished) – 2004). Autant dire que les deux projets n’ont rien à voir sinon que cela reste de la musique électronique. Si la précédente référence chez Cronica avait des tendances plus expérimentales, l’approche sur ce disque est manifestement plus détendue. Börgulfsson et Ohlsson admettent des formats plus simplistes, plus accessibles sans pour autant que cela soit de la musique facile et désuete.

Ici c’est plus un manifeste pour une musique électro qui allie le cérébral et le groove. Au début des années 90 on avait parlé d’une techno intelligente qui se distinguait de ce qu’on avait l’habitude d’entendre sur les dance-floors anglais ou belges. Le but était de garder un côté populaire tout en donnant une architecture musicale plus adulte ou tout du moins pour un public qui se fatiguait d’une techno primaire et toute dirigée vers les excès les plus outranciers. L’évolution était sans doute inévitable. Donc oui King Glitch fait furieusement penser à cette nouvelle scène électro 90’s qui déjà s’inspirait des types comme Richard H.Kirk ou des mouvements initiés par des villes comme Détroit. Sans être d’une richesse sonore démesurée ce disque arrive à allier simplicité technique et complexité mélodique pour le grand bien de nos oreilles. Ce disque amorce peut-être un nouveau virage dans la politique du label portugais. Quoiqu’il en soit cette structure sera toujours un des défenseurs des musiques inventives. Ce disque en est une preuve supplémentaire.

Fabien

“Happiness Will Befall” reviewed by Modisti

Basic colours for large format canvases filtering the light of an slow experimental abstract contemplation. The natural flow, progressively overtaking one another is viewed in its swaying, pivotal movements, with electronic sound masses coming in and out of phase as the electronic veils alternate the nature of their opacity.

“Happiness Will Befall” reviewed by The Wire

A picture may be worth a thousand words, but in the right hands, ambient music can reach an even higher plane of communication. The latest recording from Australian electronic composer Lawrence English provides proof: Though he recorded most of it during a summer spent trekking between New Zealand, Singapore, South India and his home in Brisbane, Happiness Will Befall is more than a series of audio snapshots. Within the six long pieces, constructed primarily from computer and guitar, can be found a stirring travelogue that focuses on the shifting mix of emotions prompted by being in transit.

“King Glitch” reviewed by Kathodik

Un miscuglio di ritmi e di sonorità elettroniche un po’ anni 80, un po’ drum’n’bass, un po’ambient. Tutto sapientemente mixato e prodotto dal duo (non potete darvi un nome?) che vedete sopra nomato. Uso massivo di effetti sporchi e di suoni à la Aphex Twin e Raster Noton, qualche puntatina su sample retrogiocattolosi (tipo C64) e il gioco è fatto. Un album che di sicuro si diverte ma non necessariamente diverte.

Dopo qualche ascolto diventa necessario l’uso del tasto skip. Purtroppo non bastano gli effetti per costruire buona musica. Serve anche la tanto ricercata musicalità. Non si sa dove vogliano andare i due: verso una direzione commerciale o verso una direzione più sperimentale? Attendiamo una conferma o una smentita. Buon lavoro.

Marco Braggion

“King Glitch” reviewed by All About Jazz

Sempre a cura della Cronica, l’islandese Heimir Bjorgulfsson e lo svedese Jonas Ohlsson, entrambi residenti ad Amsterdam, firmano con King Glitch un’opera godibile e varia, condita da lieve ironia e sostenuta da un uso abbastanza ingegnoso e creativo dell’elettronica. Nei loro collages di frammenti i due scandinavi assemblano gli elementi piu’ disparati: richiami ad esperienze elettroniche pionieristiche a contatto con la popular music, ad esempio Walter Carlos e Beaver & Krause; costruzioni ritmiche care allo Herbie Hancock di Sound System; sprazzi di tastiere (synth, Fender e Wurlitzer) che riesumano gli anni ’70, dai Kraftwerk al progressive, fino a Terry Riley; il ruolo straniato della voce femminile, paragonabile piu’ a Laurie Anderson che a Bjork.

“Product 05” reviewed by Stillborn

Il nuovo Product (il numero 5) della portoghese Crónica vede coinvolti Freiband e Boca Raton.. il primo non è altro che il nuovo progetto di Frans De Waard (Kapotte Muziek, Beequeen, Goem, etc..) il secondo è un progetto nato nel ’99 dalla mente del più giovane e meno conosciuto Martijn Tellinga.

Il contenuto di questo cd viene fuori dalle esibizioni dei due artisti avvenute il 25 marzo 2004 al festival della musica elettronica Earational 2004.

Il lavoro di Freiband è denominato Replay e consiste di 11 tracce in cui il nostro, invitato all’Earational per un’esibizione basata sul suo primo cd Microbes, disintegra il contenuto del suo cd estraendone solo alcuni micro-suoni e lavarando su di essi creando un lavoro minimale, oscuro, glitchy e glaciale. Grande!

Dall’altro lato Crop di Boca Raton e suddiviso in 8 Circle.. ehm.. tracce.. Martijn Tellinga lavora molto sulla musica concreta/elettroacustica manipolando tessiture elettroniche alquanto accattivanti e dinamiche, le 8 tracce risultano quindi molto varie e spaziano in più direzioni possibili (contrapponendosi al minimalismo di Replay)..

Due lavori diversi e assai gradevoli, da parte mia ho apprezzato molto di più il lato occupato da Frans De Waard che con questo Replay ci regala l’ennesimo grande disco. Comunque da non sottovalutare il nome di Boca Raton. Da tenere d’occhio.

“Product 05” reviewed by Neural

Un progetto di audio-art che nasce come live performance nel Marzo del 2004 al Muziekcentrum nell’ambito del festival olandese di musica elettronica Earational viene qui pubblicato dalla label sperimentale portoghese Crónica. Freiband e Boca Raton, ovvero Frans de Waard e Martijn Tellinga, operano in maniera davvero singolare, il primo processando in più passaggi registrazioni di strumenti tradizionali trasferite sull’hard disc del computer e lì sottoposte ad accurati scratch, il secondo concentrandosi più sui parametri fisici che determinano la qualità d’un suono. Che definiscano poi i risultati delle loro ricerche ‘pop music’ la dice lunga sul luogo comune che immagina le avanguardie alquanto seriose ed incapaci d’ironia se applicata alle loro concettuali ricerche. Il prodotto finale è di buona qualità, immune da sbavature ed eccessi, pur fra ‘gliccerie’ e minimalismi elettroacustici, smussati nei passaggi che celano eclettismi poco consueti (Freiband, ad esempio, di suo, si applica a remixare Andrei Kiritchencko ma anche i Super Furry Animals). Astrazioni rarefatte, ascolti forse non ben fruibili (ancora) per la maggior parte del pubblico ma che bene allargano gli orizzonti musicali a un futuro ormai prossimo e tutto digitale.

Aurelio Cianciotta